Assurer la pérennité du patrimoine documentaire

Assurer la pérennité du patrimoine documentaire

L’accessibilité et la transmission des collections patrimoniales des Universités de Montpellier sont la raison d’être de l’atelier de conservation-restauration.

La conservation est l’action de protéger l’œuvre dans son ensemble, elle vise à limiter le vieillissement et prévenir les dégradations.

  • La conservation préventive se consacre à l’environnement direct et/ou indirect des collections. Les actions de conservation préventive visent à prévenir les risques de dégradation : protection contre la poussière (boîtes de conservation), surveillance des climats dans les lieux de stockage, préventions des sinistres (plans de sauvegarde des collections)
  • La conservation curative rassemble l’ensemble des actions directes menées sur les documents. Le document est en péril, il y a risque de perte d’éléments du document dégradé. Elle vise à stabiliser un état du document à un instant T et est un traitement d’urgence.

La restauration désigne l’ensemble des actions entreprises directement sur un document dont l’état de dégradation est stable. Ces actions ont pour objectif d’améliorer l’appréciation, la compréhension et l’usage du bien restauré. Elles ne sont mises en œuvres que lorsque le document a perdu une part de sa signification ou de sa fonction du fait de détériorations ou de remaniements passés. Le plus souvent elles modifient donc l’apparence du bien.

(Ex. : dans le cas d’une œuvre graphique comportant une lacune, le comblement de cette lacune au moyen d’un papier approprié est une action de restauration).

  • La conservation de l’ensemble des éléments des documents est indispensable, "on ne refait pas à l’identique".
  • Chaque intervention doit être mesurée et minimaliste.
  • Les matériaux utilisés durant le traitement doivent être neutres, réversibles et chimiquement compatibles avec les matériaux constitutifs des documents patrimoniaux.
  • Le conservateur-restaurateur doit veiller à utiliser des techniques non agressives et compatibles avec le document, son histoire, ses usages.
  • Les interventions doivent être lisibles et claires pour permettre aux utilisateurs d’identifier ces dernières lors de l’étude de l’objet : on ne doit pas penser qu’un élément consolidant soit un élément original du document.
  • La documentation précise détaillant les recherches menées ainsi que l’ensemble des interventions et des matériaux employés doit être remise au service propriétaire de l’ouvrage.